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Alain Lachartre pose sa valise à la Galerie Petits Papiers à partir du 5 avril 2012 !
Dessinateur merveilleux et concepteur-créateur fondateur de l’atelier d’édition Vue Sur la Ville, Alain Lachartre influence depuis près de 20 ans l’univers de l’illustration pour lequel il met son talent au service de la communication. A l’occasion de la sortie de son dernier ouvrage « La Valise Egyptienne », la Galerie Petits Papiers dévoile les dessins originaux de son fétiche crocodile, des ouistitis-fourmis et autres poissons-lanternes qui peuplent les pages de ce fabuleux « carnet de voyage ». Retour sur cet illustrateur de marque…
Alain Lachartre est né en 1946. Illustrateur et directeur artistique, diplômé de l’École des Métiers d’Art et des Arts appliqués, il débute sa carrière en illustrant trois livres de la collection Kinkajou publiée chez Gallimard Jeunesse. Il se consacre ensuite à la communication publicitaire chez Publicis où il fait ses premières armes en temps que directeur artistique avant de poursuivre chez Dupuy Compton, Bélier RiveGauche/MBC
ou encore Grey.

En 1988, il fonde son propre atelier d’édition Vue sur la ville et collabore régulièrement avec les illustrateurs et les dessinateurs de Bande Dessinée tels que François Avril, Yves Chaland, Floc’h, Loustal, Jacques Tardi… Avec eux il conçoit et réalise des livres, véritables écrins, pour des marques prestigieuses comme Chanel, Le Ritz, Givenchy, Veuve Clicquot, La Grande Epicerie ou Canal +.

Auteur de nombreux ouvrages sur les rapports entre le dessin et la publicité : Objectif pub chez Robert Laffont-Magic Strip, Traits séduisants chez Scala, Vues sur la Ville aux éditions Michel Lagarde, il se consacre aujourd’hui essentiellement à ses dessins dont les plus récents sont réunis dans son dernier ouvrage La valise égyptienne publié en mars 2012.

« La valise égyptienne » raconte une histoire vraie. À travers son imaginaire, loin donc de notre réalité, elle relate le quotidien d’un autre monde. Ses images et leur contenu évoquent une infinité de récits : ceux proposé par le dessinateur, et ceux réinventés par chaque lecteur : les jeux, les fêtes, le cirque et ses attractions, un débordement d’énergie et de gaité, mais aussi les épreuves, les contrariétés. La joie ou la tristesse. Le sourire du crocodile, celui de la vachette ou celui figé des ouistitis-fourmis, sont parfois aussi un masque de mélancolie.

À la diversité des lectures possibles de ces images dans leur ensemble, s’ajoute pour chaque dessin un choix d’interprétation allant du désordre et de l’anarchie, jusqu’à la représentation d’une société finement structurée, avec ses règles, son équilibre.
Oui il s’agit bien ici d’équilibre : celui du rapport entre les êtres. Un monde peuplé de personnages hauts en couleurs, émouvants et finalement ni plus ni moins « bêtes » que notre propre espèce animale.

« Surtout ne vous inquiétez pas si je fais voler mes personnages quelques fois la tête en bas : ils en ont pris l’habitude et ça leur convient très bien. Entre eux un équilibre s’est installé, et c’est ainsi que règne leur harmonie. Les ciels et les abysses pourraient être confondus comme des mondes engloutis : tout cela est parfaitement normal. Si le crocodile est mon personnage fétiche, il est aussi parfois - malheureusement pour lui – mon souffre-douleur ; la vachette en est amoureuse, et en retour il le lui rend bien.»
Alain Lachartre

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